A propos de moi 

MA PRATIQUE... (Peinture (essentiellement), mais aussi les performances, installations, écrits...)

Précaution : Avant d'évoquer ma peinture nous admettrons que l'usage des mots et les discours qui accompagnent une production (ceux d'un artiste, ou d'un regardeur) risquent bien souvent de réduire la portée et la réalité d'un acte, croyant le décrire... un partage problématique donc...où l'illusion serait de croire que le langage et l'échange facilitent le dit partage. A toutes fins utiles le peintre et le regardeur n'ont pas pour vocation première de se trouver, d'agir ou de penser en fonction de l'autre. Le souvenir de ma grand-mère qui est partie sans me donner la recette du moka au café en est la preuve.

Ma peinture : Je veux comprendre ce que je fais là... sachant l'impermanence et la finitude de toute chose. Pour y parvenir, le mieux c'est encore d'abandonner l'idée d'une maîtrise de ce qui se passe... On fini toujours de toute façon par laisser passer nos obsessions sans y pouvoir quoi que ce soit.

Je suis, pour ma part, obsédé par ce qui nous gouverne, le monde physique, les forces telluriques, la disparition, l'effacement, et le moka au café de ma grand-mère. Et puis il reste la présence fragile de nos vies qui disparaissent dans le foisonnement de nos vaines gesticulations, je suis sensible à ce foutoir où tout le monde se place avantageusement. "All inclusive", "tout doit disparaitre", le troisième gratuit..."Here we are"... Contre ça, j'ai besoin de peindre.

L'espace pictural constitué, au delà d'un « sujet », d'une intention,convoque tôt ou tard, une sorte de commun partagé enfouis. Lorsque je restitue une forme visible déclarée, je souhaite qu'elle provoque une expérience esthétique qui révèle à chacun de nous ce qu'il a toujours su du monde, et donc de lui-même. Pour ma part, je suis un piètre pâtissier.

Dans "SÉRIE NOIRE"... Je veux ressentir la puissance des éléments... Je cherche à troubler le regard, pour aller vers une perception flottante. Les monotypes proposés, au delà de l'empreinte visible, agissent alors comme des photographies mentales.

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DIDIER THIAULT : Né le 25 septembre 1959 à Toulon (Var). Je vis et travaille à Orléans depuis Août 2020. Originaire du sud, j'ai vécu à Toulon, Marseille et Aix-en-Provence.

PARCOURS : Les Beaux-Arts d'Aix-en-Provence (1979). Diplômé en sciences humaines en 1988 (DEA de sociologie des formes symboliques). Enseignant en arts plastiques de 1990 à 2022. Aujourd'hui, je donne des cours de peinture à la société artistique de Beaugency (SAB).

EXPOSITIONS : (Pas toutes mais les principales)

- Galerie le corbeau rouge, (Jargeau, juin, juillet 2025)

- Galerie Fizz, expo collective sept 2024 (avec entre autres, Serge Labégorre)

- Galerie le corbeau rouge, (Jargeau, expo collective janvier 2023)

- Salon d'automne de Paris (2022) -

Galerie Le Zèle des Anges, Lourmarin, (expo collective permanente)

- Galerie Ysatis, ( 40 rue Mazarine, Paris 6ème, 2018)

- Salon d'automne de Paris (2016)

- Théâtre de la Minoterie (Marseille, 2015)

- Galerie Andiamo, (Marseille, 2013)

- Salon Inger (Aix-en-Provence, 2012)

- Mouv'Art, (événement Marseille 2009)

- Salon International de Saint-Tropez (2006)

PRIX : Premier prix de peinture au Salon International de Saint-Tropez (2006)

COLLECTIONS PRIVEES : Angleterre, Italie, Hongrie, Allemagne, France.