A propos de moi

Ce que j'ai envie de vous dire... tient dans cette vidéo.

Mais je sens que ça ne suffit pas... Alors voici quelques infos :

DIDIER THIAULT : Né le 25 septembre 1959 à Toulon (Var). Je vis et travaille à Orléans depuis Août 2020. Originaire du sud, j'ai vécu à Toulon, Marseille et Aix-en-Provence.

PARCOURS : Les Beaux-Arts d'Aix-en-Provence (1979). Diplômé en sciences humaines en 1988 (DEA de sociologie des formes symboliques). Enseignant en arts plastiques de 1990 à 2022. Aujourd'hui, je donne des cours de peinture à la société artistique de Beaugency (SAB).

EXPOSITIONS : (Pas toutes mais les principales)

- Galerie le corbeau rouge, (Jargeau, expo collective janvier 2023) - Salon d'automne de Paris (2022) - Galerie Le Zèle des Anges, Lourmarin, (expo collective permanente) - Galerie Ysatis, ( 40 rue Mazarine, Paris 6ème, 2018) - Salon d'automne de Paris (2016) - Théâtre de la Minoterie (Marseille, 2015) - Galerie Andiamo, (Marseille, 2013) - Salon Inger (Aix-en-Provence, 2012) - Mouv'Art, (événement Marseille 2009) - Salon International de Saint-Tropez (2006)

PRIX : Premier prix de peinture au Salon International de Saint-Tropez (2006)

COLLECTIONS PRIVEES : Angleterre, Italie, Hongrie, Allemagne, France.

MA PEINTURE... / c'est là où je dis des choses...

Précaution : Avant d'évoquer ma peinture nous admettrons que l'usage des mots et les discours qui accompagnent une production (ceux d'un artiste, ou d'un regardeur) risquent bien souvent de réduire la portée et la réalité d'un acte, croyant le décrire... En d'autres termes ce qui s'offre à notre regard (une oeuvre) est, comme le dit M. Merleau-Ponty, « le dehors du dedans », cette partie visible, l'oeuvre, vient ponctuellement rendre compte de ce que cherche l'artiste, à savoir le « le dedans du dehors ». Alors ne nous précipitons pas pour nommer ce qui, un temps durant, nous renvoie à notre propre expérience du monde qui mobilise le perçu et le senti. L'acte créateur et les oeuvres qui en découlent s'inscrivent définitivement dans un partage problématique où l'illusion serait de croire que le langage et l'échange facilitent le dit partage...

Pour ma peinture, je peins avec la volonté de ne pas penser, laisser venir, ne rien s'interdire (ce qui est valable pour le peintre, l'est aussi pour le regardeur). L'intention n'est pas forcément définie à l'avance, elle se construit bien souvent dans et par l'acte. J'ai quand même la volonté finale de restituer le vrac de ma mémoire du monde, celui de nos comportements. quel que soit le point de départ on fini toujours par laisser passer nos obsessions sans y pouvoir quoi que ce soit. Dans ce désordre de départ peut surgir la beauté, la fragilité ou l'absurdité de nos vies. Je suis, pour ma part, obsédé par la disparition, l'effacement, la présence fragile de nos vies qui disparaît dans le foisonnement de nos gesticulations. Le corps humain est souvent pour moi un point de départ ou d'arrivée.

La manière de dire la chose, quelle qu'elle soit, est plus importante que la chose elle-même. C'est dans cette charge non-visible de l'espace pictural constitué, au delà d'un « sujet », que se trouve l'émotion. De cet espace pictural constitué, en conscience ou intuitivement, parfois à posteriori, se révélera un propos sensible et potentiellement perceptible et communiquant. Le peintre et le regardeur n'ont cependant pas pour vocation première de se trouver, d'agir ou de penser en fonction de l'autre. L'art en tant que pratique existentielle doit être, dans un premier temps, distingué de l'usage de l'art et de sa consommation . En résumé, quand je peins je veux oublier que je suis en train de peindre... sinon ça devient seulement de la peinture...